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 On peut vivre sans tuer !

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Tous ceux qui ont compris les bienfaits du végétarisme et reconnaissent le droit à la vie des animaux sont conviés à se rassembler.
 







En 1938, le grand Maître spirituel bulgare Omraam Mikhaël Aïvanhov expliquait déjà les raisons spirituelles pour lesquelles il est préférable de renoncer définitivement à se nourrir de cadavres d'animaux.

Bien sûr, il s'adressait à l'époque à une humanité encore un peu endormie spirituellement. Et le carnivorisme avait encore de beaux jours devant lui.

Il aura fallu attendre près de 70 années pour qu'une prise de conscience collective en faveur du végétarisme et de la reconnaissance du droit à la vie de l'ensemble du peuple animal voit enfin le jour.

La courageuse manifestation de "la Veggie Pride", qui se tiendra à Paris le 19 mai prochain, est l'aboutissement de ce long processus évolutif, dont voici les principaux enjeux spirituels, écologiques et économiques.





I. Le végétarisme, une obligation spirituelle

(Extrait d'une conférence donnée par Omraam Mikaël Aïvanhov en 1938.)

Nous transgressons les lois de la nature et nous nous imaginons que, malgré ces transgressions, le Royaume de Dieu va venir sur la Terre. Non, cela ne se peut pas. Comment voulez-vous que le Royaume de Dieu vienne alors que nous ne cessons de massacrer des millions et des millions d'animaux? Les âmes des animaux que nous avons mangés se manifestent ensuite en nous sous forme d'instincts, de passions, de peurs, de cruauté, et nous devons les instruire. Voilà le danger de manger des êtres vivants: leurs âmes viennent nous habiter et nous avons la responsabilité de les instruire. Qui nous a donné le droit de tuer et de manger des animaux? Nous-mêmes, mais pas la nature. Si les animaux nous permettent de les manger, c'est bien; mais s'ils ne nous le permettent pas, ils ont le droit de vivre. Les priver de leur droit à évoluer est une grande responsabilité et une transgression de la loi: «Tu ne tueras pas.»

Vous êtes étonnés de ce que je vous dis et vous vous demandez comment savoir si les animaux vous permettent de les manger... C'est très simple. Vous allez par exemple dans le poulailler pour y prendre un poulet et lui couper le cou. S'il pousse des cris et se débat, c'est le langage qu'il emploie pour vous dire: «Mon maître, j'ai besoin de vivre car je n'ai pas encore pu achever mes affaires sur la Terre.» Alors, ne le tuez pas, ne le privez pas de la joie que le Seigneur lui a accordée de vivre davantage. Laissez-le, et poursuivez-en un autre. S'il crie, lui aussi, abandonnez-le également jusqu'à ce que vous en trouviez un qui ne pousse aucun cri, ce qui sera le signe qu'il accepte de se sacrifier pour vous. Vous vous demandez: «Et si aucun poulet ne se tait quand nous voulons le prendre, que devons-nous faire? » C'est très clair, vous devez renoncer à manger du poulet et de la viande. Vous pensez que c'est une conclusion terrible parce que vous aimez la viande... Oui, peut-être, mais vous ne pensez jamais qu'à vous-mêmes. Dans toutes vos réponses il n'est toujours question que de votre plaisir, de votre satisfaction, de votre existence. C'est cela seulement qui compte pour vous, même si on doit le payer par la mort d'innombrables animaux.

Les Initiés qui savent combien il est coûteux de transgresser la Loi de la Vie - parce qu'on y perd bien davantage qu'on ne reçoit - préfèrent renoncer définitivement à manger de la viande. Faites comme eux et vous ne perdrez rien. On ne perd rien à vivre vraiment d'après les lois de l'Amour. Si vous ne mangez pas les animaux, ils vous connaîtront, vous aimeront et vous ne serez plus tourmentés par leur présence en vous comme cela se produit avec ceux qui en ont tué et mangé. Les âmes des animaux viennent leur réclamer des indemnités. Elles leur disent: «Vous nous avez privés de la possibilité d'évoluer, c'est pourquoi vous serez désormais obligés de vous occuper de notre instruction.» Il n'est donc pas étonnant que tous ceux qui mangent de la viande soient entourés d'âmes animales qu'ils sont contraints de nourrir. Et la preuve, c'est que les carnivores sont davantage enclins à la cruauté, à la colère, à la sensualité et à la peur que les végétariens et qu'ils souffrent souvent d'insomnie. C'est la conséquence de cette mauvaise habitude de manger des animaux.


Je ne suis pas faite pour être mangée, mais pour être aimée.


La loi de la justice est implacable et elle oblige l'humanité à payer en versant autant de sang qu'elle en a fait verser aux animaux. Quelle tuerie pour satisfaire les instincts les plus grossiers! Que de millions de litres de sang répandus sur la Terre qui crient vengeance vers le Ciel ! Où sont les savants qui pourront dire que les émanations de ce sang attirent non seulement des microbes mais des milliards de larves et d'entités inférieures du monde invisible qui viennent se nourrir de cette énergie? Où sont les hommes qui auront les yeux assez ouverts pour voir ce que ce sang produit dans le monde visible et invisible? Mais la plupart des hommes sont descendus tellement bas qu'en dehors de leurs satisfactions physiques, rien n'existe pour eux. Ils aiment la viande et ils continueront à en manger, quelles qu'en soient les conséquences!

Les animaux ne sont pas aussi bêtes qu'on le pense; ils savent parfois discerner infiniment mieux que les hommes. Dans l'Inde, il arrive que des yogis restent à méditer dans des forêts remplies de bêtes sauvages sans qu'aucun animal ne les touche. Pourquoi? Comment des fauves ou des serpents peuvent-ils discerner les hommes purs des hommes impurs? S'ils se jettent sur les uns alors qu'ils ne font aucun mal aux autres, c'est qu'ils savent bien les distinguer. Comment le peuvent-ils? Ceux qui mangent de la viande, par exemple, répandent une telle odeur que les fauves comprennent tout de suite qu'ils sont leurs ennemis et qu'ils mangent leurs frères; c'est pourquoi ils se vengent. Tandis que l'odeur des saints, des végétariens, les fait s'incliner devant eux, et ils ne leur font aucun mal. Dans certains villages de l'Inde où les fauves font encore des ravages, on fait venir un ascète qui vit dans la forêt proche pour les écarter. Cet homme se met en prière pendant quelque temps à l'entrée du village et les fauves n'osent plus approcher; ils n'osent pas transgresser la Loi de la Sainteté.

La tradition ésotérique rapporte qu'avant la chute, Adam avait un visage rayonnant et que tous les animaux l'aimaient, le respectaient et lui obéissaient. Après la chute, Adam a perdu ce visage et les animaux sont devenus ses ennemis. Si les bêtes n'ont plus confiance en l'homme, si les oiseaux s'envolent à son approche et que toute la création le considère comme un ennemi, il y a une raison: c'est qu'il est tombé des hauteurs spirituelles où il se trouvait jadis.

Si l'homme se soumet de nouveau aux Lois de l'Amour et de la Sagesse, le monde entier se transformera et le Royaume de Dieu viendra sur la Terre. La guerre est la conséquence des pensées et des sentiments des hommes qui n'ont pas appris la Loi de l'Amour et de la Sagesse. Ceux qui désirent leur perfectionnement et leur évolution ne placeront jamais dans le temple sacré de leur corps le cadavre des animaux, ni des saucisses, des boudins ou des pâtés, qui ne sont d'ailleurs ni esthétiques ni hygiéniques.

Il est écrit dans la Genèse que, lorsque, avant la chute, Dieu donna à l'homme sa nourriture, Il dit simplement: «Voici, Je vous donne toute herbe portant de la semence, et tout arbre ayant en lui du fruit d'arbre et portant de la semence. Ce sera votre nourriture.»

En ce qui concerne les poissons, c'est différent, parce qu'ils sont placés depuis des millions d'années dans de très mauvaises conditions d'évolution. La Hiérarchie invisible permet donc de les manger, ce qui les fait évoluer. En outre, il existe dans le poisson un élément spécialement adapté à l'époque actuelle: l'iode.

Je vous ai dit que vous ne deviez manger que les poulets qui ne s'enfuient pas lorsque vous voulez les saisir pour leur couper le cou. Avec les poissons, c'est un peu la même chose. On peut dire que les poissons qui se laissent prendre dans les filets acceptent d'être mangés, les autres n'acceptent pas. Bien sûr, vous allez trouver mon raisonnement bizarre, vous pensez que les poissons ne réfléchissent pas et qu'ils se laissent prendre par stupidité. Mais que savez-vous réellement de la vie des poissons, de leurs possibilités, de leurs qualités? C'est à peine si maintenant on découvre les possibilités extraordinaires des dauphins. Peut-être y a-t-il chez les poissons des professeurs, des écoles... Et comme c'est une espèce extrêmement prolifique, fidèle au commandement: «Croissez et multipliez», peut-être les chefs religieux qui les dirigent pensent-ils qu'une certaine quantité d'entre eux doit se sacrifier.

C'est des poissons que les hommes ont appris la Loi du Sacrifice pour pouvoir évoluer. Les êtres nés sous le signe des Poissons manifestent souvent une sensibilité excessive, une grande intuition, le besoin de prendre la souffrance des autres, l'abnégation, le renoncement. L'Ère des Poissons est celle où le Christ devait s'incarner en tant que manifestation de l'Amour désintéressé et du Sacrifice.

Mais si nous mangeons de la viande, toutes les cellules du royaume des animaux que nous avons absorbées entrent dans la construction de notre corps, mais elles ne nous sont pas dévouées et ne nous aiment pas. Elles s'opposent donc à notre volonté et lorsque nous voulons accomplir des actes supérieurs, elles refusent d'y participer. Avec la viande, tout ce qui appartient au domaine des animaux pénètre en nous et lorsque nous voulons développer notre être supérieur, nous rencontrons des difficultés parce que ces cellules animales ne nous obéissent pas. Elles ont une volonté propre dirigée contre la nôtre.

Je vois ce que la plupart d'entre vous continuent à penser : «Oui, mais la viande est tellement délectable!» Vous avez le droit de le penser. Ce que je vous dis est seulement pour ceux qui veulent évoluer. Les autres peuvent agir comme bon leur semble, mais plus tard, ils paieront cher leurs erreurs.

Nous devons manger une nourriture pure, mais aussi faire entrer en nous des sentiments purs, des pensées pures. C'est la meilleure méthode pour nous élever, pour gravir la pente de la montagne et atteindre le sommet.

Omraam Mikhaël Aïvanhov
Extrait d'une conférence donnée à Paris en avril 1938



Ceux qui ont goûté aux merveilles de la cuisine végétarienne ne pourront plus jamais apprécier une langue de bœuf ni une côte de porc.



II. Le végétarisme, impératif écologique et nécessité économique.

L'environnement est un manteau finement tissé qui est en train de se défaire sous nos yeux, et la consommation de viande en porte une lourde responsabilité.

Nous n'avons pas le besoin physique de manger de la viande et pourtant le monde contient trois fois plus d'animaux destinés à la boucherie que d'êtres humains.

Le bétail exige énormément d'herbe, de maïs et de blé, au point que 80% des terres agricoles en Grande-Bretagne sont utilisées pour la production de viande. En Suisse, ce chiffre est estimé à 67%.

Il faut 10 kg de protéines végétales pour produire 1 kg de viande. C'est le programme de recyclage le plus gaspilleur que l'on ait inventé, si exigeant en ressources que le sol est exploité au delà de ses capacités, par l'utilisation massive de pesticides et d'engrais.

Les pesticides sont des poisons destinés à tuer des mauvaises herbes, des insectes et des champignons. Ils peuvent aussi tuer des humains. Nous savons qu'ils détruisent des espèces autres que celles qu'ils sont censés combattre. Ils menacent l'écosystème.

Nous savons que la concentration de ces produits augmente quand les plus grandes créatures mangent les plus petites. Un oiseau d'eau comme le grèbe, qui est au sommet de la chaîne alimentaire, concentre dans son corps jusqu'à 80.000 fois plus de pesticides que ceux contenus dans l'eau où il vit.

On sait que 50 produits chimiques utilisés en agriculture sont soupçonnés de provoquer des cancers.

La viande contient en moyenne 14 fois plus de résidus toxiques que les végétaux. Il y a des traces de pesticides dans presque tous les aliments que nous consommons. Nous savons que s'il ne fallait pas nourrir les animaux destinés à l'abattage, les agriculteurs pourraient alors revenir à la rotation des cultures, pratiquer la culture biologique et cesser d'utiliser des produits chimiques.

L'exploitation constante de la terre pour produire plus de céréales pour nourrir plus d'animaux n'est pas durable. La production peut être dopée seulement momentanément en aspergeant les champs de fertilisants azotés. Une partie de l'azote se répand dans les rivières. Elle entraîne une prolifération d'algues et de bactéries et y détruit toutes les autres formes de vie.

Une autre partie de l'azote contamine les nappes phréatiques. Mais si nous arrêtions de manger de la viande, toute la population de la Terre pourrait être nourrie uniquement avec 30% des cultures actuelles, sans devoir utiliser d'engrais chimiques. Les terres pourraient à nouveau respirer, se régénérer et se refaire une santé.

Voici maintenant quelques faits avérés et prouvés scientifiquement :

- Cultures céréalières :

38% des céréales mondiales sont destinées au bétail. En moyenne pour produire 1 kg de viande il faut 10 kg de céréales; le reste finit en déjections. Il faut 2 fois plus de surface cultivable pour nourrir un mangeur de viande qu'un végétarien et 4 fois plus qu'un végétalien.

La Grande-Bretagne pourrait à elle seule nourrir 250 millions de personnes par une alimentation végétale.

Si tous les habitants de la planète mangeaient comme les Américains, seule la moitié des Terriens pourraient être nourris.

- Déforestation :

La forêt tropicale est époustouflante de complexité. Elle abrite la moitié des espèces animales et végétales du monde. Elle fournit de nombreux médicaments: les anesthésiants, les médicaments anti-cancer, la pilule contraceptive. Elle nourrit le sol, absorbe la pluie, produit de l'oxygène et absorbe le gaz carbonique. Elle est l'équilibre de la nature. Et notre réponse à nous, c'est de la détruire.

Avant 1950, 14% des terres mondiales étaient des forêts tropicales.

Depuis, la moitié en a été détruite et, chaque année, c'est une superficie égale à la Grande-Bretagne qui disparaît. Et pourquoi ? En grande partie pour en faire des pâturages pour le bétail ou pour cultiver du soja, dont la plupart des récoltes sont exportées vers les pays industrialisés. Après 7 années d'exploitation, ces terres sont quasi désertiques.

Les forêts tropicales abritent jusqu'à 90% de toutes les espèces terrestres.

La forêt tropicale est détruite au rythme de 164.000 km2 par an.

Au Costa Rica, 71% de toutes les surfaces déforestées sont des pâturages. Le Népal a perdu la moitié de sa forêt en 20 ans à cause de l'élevage.

Même les pâturages fraîchement déforestés ne peuvent nourrir qu'une tête de bétail par hectare. En 1991, l'Amérique latine a exporté 8 millions de tonnes de soja, destiné surtout à nourrir du bétail.

- Le réchauffement de la planète :

En 1989 une équipe d'astronautes a observé un nuage de fumée provenant de milliers de feux répartis sur un million de m2 en Amazonie. C'était la forêt tropicale en train d'être détruite pour l'élevage. En brûlant de telles surfaces, des quantités énormes de gaz carbonique sont libérées dans l'atmosphère, formant une couche isolante qui empêche la chaleur de s'échapper. Chaque bovin dégage 60 litres de méthane par jour aggravant encore le réchauffement planétaire. Les incendies et les ruminations des bovins constituent ensemble la deuxième cause de l'effet de serre.

Depuis 1970, la destruction des forêts tropicales en Amérique latine a contribué au rejet de 1,4 milliards de tonnes de dioxyde de carbone dans l'atmosphère.

Le méthane est responsable de 18% de l'effet de serre, dont le taux dans l'atmosphère augmente de 1% par an. 18% des émissions de méthane sont dues à l'élevage. Il y a en permanence 1,3 milliards de bovins dans le monde. 26% des émissions de méthane en Grande-Bretagne proviennent des bovins.

En Grande-Bretagne, chaque année, il y a des émissions de 1,15 millions de tonnes de méthane provenant du bétail qui augmentent le réchauffement de la planète.

- Épuisement des sols :

Premiers consommateurs au monde de viande, les États-Unis ont perdu le tiers de leurs terres cultivables. Dans les états de l'Ouest, d'énormes étendues ne supportent plus l'agriculture intensive et la terre se désertifie. Les réserves d'eau des nappes phréatiques se vident plus vite qu'elles ne sont alimentées par la pluie. Le sol appauvri ne peut même plus être utilisé pour
des pâturages, car il aurait besoin de plus d'eau qu'une nouvelle terre. Le besoin en eau du bétail est tout aussi destructeur que ses besoins en nourriture.

La production de bovins exige 12 fois plus d'eau que celle des légumes. En Grande-Bretagne près de la moitié des terres arables sont menacées d'érosion car l'élevage intensif détruit la structure même du sol.

- Pluies acides :

Le monde a un nouveau problème: l'interminable accumulation des excréments animaux. Les lisiers sont 100 fois plus polluants que les déjections humaines. Ils s'empilent et leurs masses ne peuvent plus être résorbées.

Les bactéries transforment l'ammonium en acide qui s'évapore ensuite. Combiné avec les oxydes de nitrates issus des engrais, ainsi qu'avec la pollution industrielle, il cause l'acidité des pluies. Les sols sont rendus improductifs et les forêts, rivières et lacs se meurent.

Presque oubliées parmi l'avalanche des autres désastres écologiques, les pluies acides sont en train de ruiner les biotopes du nord de l'Europe et de l'Amérique. Dans certains pays, ces déjections en sont la principale cause. La fin de l'élevage intensif du bétail ralentirait considérablement le désastre.

Une seule vache produit 23 tonnes de déjections par an. 10 porcs produisent 21 tonnes de lisier par an. Epandues sur les terres, ces déjections contribuent aux pluies acides et à la pollution des sols et des eaux.

L'ammonium issu des fabriques d'animaux est reconnu comme étant une cause majeure des pluies acides, avec plus de 70% d'acidité dans certaines régions.

En Hollande, où le nombre de bovins est supérieur à celui des humains à raison de 7 pour 1, les éleveurs ont été priés de réduire leur cheptel d'un quart pour sauver les forêts à l'agonie.

- La souffrance des mers :

Les chalutiers sillonnent les océans du monde capturant un nombre croissant de poissons toujours plus petits, saccageant tout sur leur passage. Hélas, chaque année, des pays de plus en plus nombreux rejoignent les zones de tueries où les thons sont capturés par des filets dérivants. Dans ces filets, ce sont des baleines, des dauphins, des oiseaux marins, des tortues
et des requins qui sont tués. Certains pays continuent le massacre des baleines, ces mammifères au langage plus complexe que le nôtre et dont nous ne comprenons pas un mot.

Des élevages intensifs de poissons ont été installés dans les mers d'Europe. Le saumon, ce mystérieux migrateur, en est la première victime. C'est comme si on enfermait des hirondelles. Entassés dans des cages, ils ne survivent que par de fortes doses d'antibiotiques et de pesticides. Leur couleur commercialement attractive est due à l'ajout d'additifs, pourtant interdits aux États-Unis. Et pour nourrir ces créatures captives, d'autres poissons sont pêchés industriellement. Pour produire 1kg de viande de saumon il faut 5 kg de poisson.

Le PCB est l'un des produits chimiques industriels les plus toxiques. On sait qu'il contamine presque toute la chaîne alimentaire marine.

Neuf des 17 principales pêcheries mondiales sont en sérieux déclin. Les autres ont atteint leurs limites.

Au niveau mondial, 124 milliards de dollars sont dépensés chaque année pour rattraper seulement 70 milliards de dollars en valeur de poissons.

Des études récentes montrent que plus de 40% des poissons pêchés en mer du Nord sont malades, souvent atteints de tumeurs cancéreuses.

On estime qu'environ 240.000 tonnes de PCB (substance interdite en Grande-Bretagne depuis 1980) ont pollué les océans.

Les saumons, ces animaux essentiellement migrateurs, sont confinés dans des élevages intensifs, avec une densité de 15 kg par m2.


Laissez-moi vivre !


- Santé et bien être :

Supposons que nous soyons les plus intelligents des êtres capables de sentiments complexes. Que faisons-nous ? Nous emprisonnons d'autres êtres intelligents, les isolant dans des cages exiguës jusqu'à la folie. Nous leur dénions leurs instincts les plus élémentaires. Nous traitons leurs petits comme des choses. Et puis nous les mangeons.

Les poulets sont entassés dans des cages si petites qu'ils ne peuvent même pas déployer leurs ailes. Ils sont engraissés à grande vitesse dans des halles lugubres et sont handicapés par leur surpoids. Tous endurent la même mise à mort, dans une chaîne automatique. Puis nous les mangeons.

On nous dit que la douleur et la souffrance sont des concepts relatifs. Mais dans la course à la production de viande la moins chère possible, il y a un prix à payer qui nous concerne. Ce sont les infections qui en découlent: les entérites à campylobacters, les salmonelles, la maladie de la vache folle. On nous dit que la viande est nécessaire pour vivre, ignorant les maladies cardiaques, les cancers du côlon et autres pathologies liées à la consommation de viande. Le profit n'a pas de conscience, seulement un bilan ! En son nom les animaux et les humains sont là pour être exploités.

Les maladies cardiaques sont la principale cause de décès dans les pays industrialisés.

Des études montrent que les végétariens ont 30% moins de maladies cardio-vasculaires que les carnivores. Le cancer provoque un quart des décès prématurés en Grande-Bretagne. Au moins 1/3 des décès sont dus à l'alimentation. Les risques diminuent sensiblement grâce à une alimentation végétale.

La recherche montre que l'incidence du cancer du côlon, du sein, de la prostate et autres cancers est inférieure chez les végétariens.

On estime que 2 millions de personnes souffrent d'intoxications alimentaires chaque année en Grande-Bretagne. Presque toutes sont dues à la viande et aux produits laitiers.

Durant les 50 dernières années de notre histoire, nous avons plus détruit et empoisonné la Terre qu'au cours des 5.000 années précédentes. La croissance et la consommation en sont la cause. Et maintenant on nous dit que c'est encore plus de croissance et encore plus de consommation qui vont résoudre ces problèmes. Est-ce que nous sommes plus riches, plus heureux, plus nobles avec la mort et la destruction que nous propageons?

Nous léguons à nos enfants un monde qui contient moins de merveilles que nous en avons hérité. Nous avons empoisonné l'eau, pollué l'air et épuisé la plupart des sols. Nous leur transmettons un monde qui court à la catastrophe. Les gouvernements ne font rien. Mais vous pouvez faire quelque chose.

Simplement en renonçant à la viande, à la volaille, au poisson et aux sous-produits d'abattoirs, vous contribuez immédiatement à stopper la cruauté et la destruction. Arrêtez la tuerie et devenez végétarien.

Vous avez le choix. Aujourd'hui, vous pouvez aider à arrêter la cruauté et le saccage.

Rejoignez le combat pour la vie !

Traduction du commentaire de la vidéo "Devour the Earth"
("La planète Terre dévorée") dit par Paul McCartney


NOTA : Cette vidéo a été réalisée à partir de données scientifiques présentées dans une édition britannique de la revue "Science et Vie".

Elle peut être regardée en v.o. ICI (durée : 19 minutes)



III. Veggie Pride, fête de la fierté végétarienne et végétalienne

Une grande manifestation est organisée à Paris le 19 mai prochain pour promouvoir la cause du végétarisme.

Voici le message de ses organisateurs.

Nous voulons :

- Affirmer notre fierté de refuser de faire tuer des animaux pour notre consommation


Refuser de voler à des êtres sensibles le seul bien qu'ils possèdent, leur propre chair, leur propre vie ; refuser de participer à un système concentrationnaire qui fait de cette vie tant qu'elle dure un enfer permanent ; refuser de faire ces choses pour le seul plaisir d'un goût, par habitude, par tradition : ce refus devrait être la moindre des choses.

L'histoire montre cependant à quel point, lorsque la barbarie est la norme sociale, il est difficile de dire non.

Nous voulons affirmer notre fierté à dire ce « non ».



- Affirmer notre existence

Rien qu'en France, nous sommes des centaines de milliers à dire non au massacre. La plupart des civilisations se sont interrogées sur le bien-fondé du carnivorisme. Qui en entend parler ? Le végétarisme est expurgé des manuels et des biographies.

« L'homme qui mange de la viande ou le chasseur qui s'accorde avec les cruautés de la nature maintient à chaque bouchée de viande ou de poisson que la force fait le droit. »
Isaac Bashevis Singer, prix Nobel de littérature.


Affirmer notre existence, dire que nous vivons sans viande, c'est aussi montrer que c'est possible. Nous ne mangeons ni vaches ni porcs, ni poulets ni poissons ni crevettes. Et nous vivons, aussi bien que quiconque, n'en déplaise aux "spécialistes" médiatisés dont la seule science consiste à nier la réalité. Ni le végétarisme, ni le végétalisme (qui exclut tous les produits de l'exploitation animale, lait et œufs compris) n'ont d'effet négatif particulier sur la santé – les études disponibles montrent même plutôt l'inverse !

Tuer pour vivre n'est pas une fatalité. Cela n'est nécessaire ni individuellement ni collectivement. Les animaux d'élevage consomment bien plus d'aliments que leurs chairs mortes n'en fournissent. Pourtant, l'argent public est massivement dépensé pour soutenir l'élevage et la pêche.

- Défendre nos droits

Aux animaux élevés et tués on n'accorde aucun droit; mais à nous qui sommes solidaires d'eux on en reconnaît, en principe. Nous entendons exercer pleinement nos droits, parce que ce sont les nôtres, et parce que ce sont les leurs, les seuls qu'ils puissent aujourd'hui, indirectement, posséder.

Nous avons le droit de manger correctement dans les cantines, au travail comme à l'école ou dans toute collectivité. Nous avons le droit d'élever nos enfants sans leur imposer les produits de l'abattoir.

Nous demandons que l'on cesse d'utiliser nos impôts pour payer la viande ou le poisson des autres.

Nous tenons à briser le silence qui est fait sur nos idées. Nous ne voulons plus que le seul discours public sur le sujet soit celui des industriels et intellectuels défenseurs de la consommation carnée.

Nous demandons que l'on accepte le débat.

Nous sommes le miroir de votre mauvaise conscience et ce miroir ne se cachera plus.

Face aux images des monceaux de cadavres d'animaux "détruits" pour cause d'ESB ou de fièvre aphteuse ou de grippe aviaire, nous avions honte pour l'humanité. Surtout, nous étions tristes.

Si nous tenons à affirmer notre fierté à refuser la barbarie, nous n'en éprouvons pas de satisfaction. Les animaux sont froidement et inutilement massacrés par milliards. On les tient pour muets, leurs cris ne comptent pas. Nous parlerons pour eux jusqu'à ce que le massacre cesse.

Nous sommes solidaires de TOUS les animaux !

Rendez-vous à Paris le samedi 19 mai pour la Veggie Pride 2007.


Le point de rassemblement est la Place Joachim du Bellay, à côté de la Fontaine des Innocents (Métro Châtelet ou les Halles ou RER Châtelet - les Halles).

Pour le détail du programme et des différentes manifestations, rendez-vous sur le site de la Veggie Pride.

ÈRE NOUVELLE – Mai 2007






Voir également :

le site de la Veggie Pride.

ONE VOICE (Une seule et même voix pour les animaux et la planète)


Et sur notre site :

Interview de Janez Drnovsek (Réflexions du Chef de l'État Slovène sur la nécessité de modifier notre comportement envers les animaux)

Les animaux sont sacrés (Témoignage d’Olivier Pernin et de Daniel Balavoine)

Une chienne s'adresse à l'humanité

Présentation du Maître spirituel Omraam Mikhaël Aïvanhov



 
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