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Le Livre de l'Humanité
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Préoccupés par les pages du petit livre de notre existence, nous oublions que nous sommes en ce moment même en train de tourner une nouvelle page du Grand Livre de l’humanité. Le texte qui suit est la transcription d’une étrange conversation télépathique entre l’Entité spirituelle que nous nommons Hilarion et un couple de clairvoyants, Hermeline et Paul Bloemen, familiers de ce genre de contacts et par ailleurs très engagés dans différentes missions humanitaires. Ce message d’Hilarion ne contient pas de révélations spectaculaires à propos des prochains bouleversements, de l’année 2012, ni de l’évacuation planétaire ; il attire simplement l’attention de l’humanité sur un certain nombre de vérités universelles, sur lesquelles il devient urgent de s’arrêter et de réfléchir, puisque nous nous trouvons bel et bien aujourd’hui même à la croisée des chemins. Ci-dessus et ci-dessous : Hilarion, le Maître Ascensionné aux multiples visages. (D’autres portraits d’Hilarion sont présentés ICI) Commentaire d’Hermeline : « Hilarion ressent notre inquiétude, notre angoisse. C’est comme si toute l’humanité avait suspendu son souffle. C’est vrai qu’une page du livre de l’humanité est en train de se tourner. Il m’explique que maintenant tout le monde le sait, même ceux qui ne voulaient pas savoir. Ce livre est fait des petites pages de nos existences, mais en même temps une grande page se tourne aussi dans un plus grand Livre, sans que nous n’en ayons encore conscience. Ce Livre n’est pas celui de nos existences, ni même celui de l’humanité, puisqu’il y a eu de nombreuses humanités. C’est le Livre de l’Âme Humaine. Je vois Hilarionen train de tourner les pages de ce Grand Livre. Lorsque nous lisons un livre, nous tournons les pages de la droite vers la gauche, mais lui les tourne dans le sens opposé, de la gauche vers la droite. Je ne comprends pas pourquoi il fait cela. Peut-être pour retourner aux causes, aux origines ? Les pages ressemblent à des parchemins. Elles sont écrites avec des lettres et dans une langue que je ne comprends pas non plus. Certaines sont écrites avec du sang humain, d’autres avec une écriture noire. Les pages de Grand Livre de l’Humanité ressemblent à des parchemins. Elles sont écrites dans une langue inconnue. Je vois différentes écritures, il me montre certaines pages tout d’abord de la gauche vers la droite puis après de la droite vers la gauche. Mais je ne comprends toujours pas. Je ne comprends pas cet alphabet, je ne comprends pas ces alphabets, car il y en a plusieurs. Il y a aussi des pages qui ne sont pas encore écrites. » Hilarion explique à Paul : « Les pages de votre avenir sont encore vierges, mais les titres en sont déjà connus, et certains ont pour tâche de les écrire. Ceux d’entre vous qui ont suffisamment de compréhension, de lumière et de discernement participent depuis longtemps à l’écriture des pages de ce Livre. Nous, nous ne faisons que les conserver. Tu vois, Paul : je viens de montrer à Hermeline des pages que vous avez vous-mêmes jadis écrites, mais elle ne les a pas reconnues, car vous n’avez plus le recul nécessaire. Vous avez oublié, vous êtes à présent trop préoccupés par les pages de votre petit livre personnel, celui de vos expérimentations quotidiennes. Si vous n’aviez pas oublié le Grand Livre, vous n’auriez pas pu vous consacrer correctement à l’écriture de l’agenda de votre petit livre. Nous regrettons que cela ait été nécessaire. Tous ceux qui vous aiment et qui vous protègent le regrettent aussi. Mais il devait en être ainsi, et c’est vous-mêmes qui en avez décidé ainsi. Alors pourquoi êtes-vous tous en révolte ? Pourquoi ces angoisses, pourquoi toutes ces colères et pourquoi toutes ces peurs ? Pourquoi n’avoir pas tenu compte de nos nombreux avertissements ? Pourquoi ne vous acceptez-vous pas tels que vous êtes ? Comment pouvez-vous être aussi aveugles ? C’est votre instinct de conservation qui a nourri votre peur, et c’est votre instinct de domination qui a attisé votre colère. Vous avez lancé une balle et elle a rebondi, tout simplement. Il n’y a pas de quoi être révolté : ce rebond n’est que l’effet d’une cause dont vous êtes vous-mêmes, tous ensemble et chacun d’entre vous, à l’origine ; tous ces événements qui arrivent maintenant, qui se succèdent et vont désormais se succéder de plus en plus fort et de plus en plus vite, tous ces spasmes, croyez-vous que c’est un bon Dieu extérieur à vous qui en soit la cause et qui vous ait punis ? Croyez-vous que le désarroi actuel de l’humanité soit dû au hasard ? Croyez-vous que ce soit une coïncidence ? Ne comprenez-vous pas que vous êtes en train de récolter ce que vous avez vous-mêmes semé ? Nous pourrions présenter votre situation d’une façon un peu vulgaire et dire : « Après avoir craché en l’air, il ne faut pas vous étonner que cela vous retombe sur la tête ! » Nous ne voyons vraiment pas dans ce processus la moindre trace de hasard, ni une quelconque punition divine, ni un acharnement du destin, nous y voyons une simple conséquence à effet purement physique. Comprenez que ce qui est physique obéit aux mêmes lois divines que n’importe quelle autre manifestation, dans n’importe quel plan d’existence. À la Grande Horloge, il est vrai que l’heure vient de sonner, ce qui signifie que sur le Grand Livre de l’Homme, la page est en train de se tourner, la grande page en même temps que des multitudes de petites pages de vos petits livres personnels, dont vous continuez à vous préoccuper fébrilement. Mais c’est loin d’être la dernière page ! Pour nous, qui tournons si souvent les pages de ce Grand Livre, tantôt dans un sens et tantôt dans l’autre, et qui les étudions régulièrement, il est habituel de changer de page. C’est même tout à fait banal. Parce que NOUS avons pu prendre du recul, de la distance vis-à-vis des événements, et pourtant J’AI presque toujours été avec vous, en chair et en os. Mais maintenant, alors que je tourne cette nouvelle page, je vois des forces gigantesques en train de s’affairer, des forces bien plus puissantes que tout ce que vous ne pourriez imaginer. Ces forces viennent de votre monde, mais aussi d’ailleurs, de très loin de votre planète. Je vois des nuages denses, menaçants au-dessus de votre planète, et je vois une Lumière qui grandit. Il y a une Alliance dans l’Ombre, une autre dans la Lumière. Il y a des batailles, des manœuvres. Je vois comme de grands vents au-dessus de vos têtes, des êtres qui se disputent. Je vois des colosses en train de se livrer bataille dans le plan astral. Certains sont juste au-dessus de vos têtes, au-dessus de la Terre. La bataille fait rage dans ce plan invisible, dans ce plan astral, et c’est là que je me trouve moi aussi maintenant, et je vois cette page en train de se tourner... Vous avez déjà entendu parler des géants, des cyclopes et des demi-dieux de la mythologie grecque. Les anciens Grecs avaient eu connaissance de ce mystère. Ces grands êtres existent, ils sont immenses et ils sont en ce moment au-dessus de vos têtes. Certains cherchent à vous prendre en otages, à vous absorber. Vous ne devez pas vous laisser absorber ! Prenez garde, appelez-nous le plus souvent possible, même si vous être malades, même si vous vous croyez seuls et abandonnés, même si vous n’avez plus d’argent, plus d’électricité, appelez-nous afin de garder votre identité, de ne pas être égarés, ballottés, balayés par ces grands vents astraux. Ces géants sont des êtres artificiels, des monstres que vous avez vous-mêmes créés. Mais ils sont devenus bien plus forts et bien plus puissants que vous ne l’êtes vous-mêmes. C’est pourquoi je vous demande si vous désirez rester des êtres humains, si vous désirez rester des êtres dotés d’une pensée individuelle. Votre pensée est encore dans l’illusion, mais au moins c’est la vôtre et elle est capable d’évoluer, et aussi de nous invoquer, de demander à l’Esprit Saint de l’éclairer. Alors faites-le ! Faites appel à nous pour conserver votre intégrité spirituelle, mentale, pour obtenir la clarté de l’Esprit, pour vous élever et être lavés des états passionnels. » Commentaire d’Hermeline : « Je vois des traînées de couleur sale et aussi des traînées de feux jaunes, rouges et violets qui avalent la poussière, la fumée. Il y a d’abord des feux qui donnent de la fumée, puis le feu devient plus fort, il avale, brûle la fumée. » Hilarion reprend : « comprenez-vous maintenant pourquoi, si vous vous laissez manipuler par vos peurs, cela va devenir de plus en plus terrifiant ? Le feu va s’intensifier, car il faut qu’il avale, qu’il brûle, qu’il consume toutes ces fumées nauséabondes, toxiques, astrales, sales, lourdes. Ces fumées sont utilisées par ces êtres puissants qui viennent de parfois très loin pour se nourrir. Toutes ces pages écrites avec du sang que je vous ai montrées, tous ces états émotionnels que vous avez vécus ont exhalé des miasmes horribles qui ont attiré ces créatures. Elles sont à présent déchaînées et vous avez impérativement besoin de notre aide. Les différents plans d’expérimentation ne sont pas tout à fait étanches les uns par rapport aux autres. Vous vivez dans un monde matériel, mais il y a un monde astral qui nourrit ce plan matériel et le plan matériel nourrit lui aussi le plan astral ; il y a une interpénétration occulte, et au-dessus du monde astral, il y a le monde spirituel qui pénètre les deux. - Je simplifie un peu, bien sûr. C’est aux habitants du monde spirituel qu’il vous faut demander de l’aide. Demandez cette petite particule de Lumière, capable de traverser l’astral et de vous amener au-dessus, jusqu’à votre véritable demeure, jusqu’à votre maison spirituelle. C’est là que la vie elle-même est tantôt donnée et tantôt reprise, ne l’oubliez jamais ! Nous avons bien des fois cherché à vous avertir et il y a déjà eu plusieurs coups de sonnette, mais maintenant vient l’heure du coup de gong final. Votre instinct de survie vous murmure qu’il ne faut pas s’en préoccuper, que la vie continue, qu’il faut continuer à gagner de l’argent, à faire des affaires, qu’avec le temps, tout finira par s’arranger. Mais moi je vous mets une nouvelle fois en garde : vous ne savez pas arrêter le courant d’un fleuve, et vous ne pourrez pas non plus empêcher sa couleur de changer. C’est pourquoi, je vous le dis : préparez-vous à de grands changements, et implorez notre aide, pendant qu’il en est encore temps ! » Commentaire d’Hermeline : « Je vois justement maintenant une rivière, on me montre un certain endroit ou il y avait des pierres et un arbre tombé, et l’eau, en arrivant, y a déclenché comme un tourbillon. À partir de cet endroit, on me montre deux flux de couleurs différentes : à gauche, il y a comme une immense traînée rouge et à droite une immense traînée bleue ; il y a des endroits où elles se mélangent un peu, mais l’une et l’autre finissent par se précipiter dans l’abîme... » Hilarion reprend : « Ne vous laissez pas prendre dans des affrontements à propos de religion, d’idéologie, de morale ou de politique. C’est un piège. Au bout de ces affrontements, il y a la chute, et pour certains, elle risque d’être terrible. Tous les conflits entre juifs et musulmans, noirs et blancs, protestants et catholiques, libéraux et socialistes, mondialistes et anti-mondialistes sont des leurres. De même, vous verrez bientôt s’affronter deux nouvelles théories scientifiques : n’alimentez pas les polémiques à ce sujet. Tout cela est vain, tout cela est passionnel, tout cela nourrit ceux qui cherchent à absorber votre individualité. Car l’enjeu final dépend aussi de vous, il ne dépend pas uniquement des entités qui sont au-dessus de vous et qui cherchent à vous écraser ; cela dépend de votre attitude aussi. Si vous persistez à suivre votre petit bonhomme de chemin en renouvelant constamment les mêmes erreurs, comment verrez-vous que votre barque est emportée dans un tourbillon et qu’elle va bientôt se briser ? » Commentaire d’Hermeline : « On me montre des personnes sur des barques, il y a beaucoup de courant, le courant augmente, et les barques sont sur le point de chuter dans un précipice vertigineux. Ces personnes disaient encore il n’y a pas si longtemps : « Je gère ma vie comme je l’entend. » Mais maintenant, elles sont au bord du précipice, à quelques mètres des chutes. Elles ne disent plus : « Je gère ma vie comme je l’entend. », à présent elles lèvent les bras au ciel et s’écrient : « C’est le destin, nous n’y pouvons rien ! ». Pourtant, on me fait comprendre que ce sont elles-mêmes qui ont choisi d’embarquer dans ces bateaux et de les laisser dériver au gré du courant. » Hilarion reprend : « Vous comprenez maintenant pourquoi il est aussi absurde de dire : « Je gère ma vie comme bon me semble. », que de changer brusquement d’avis dès que les malheurs arrivent et de dire : « c’est le destin. Je n’y suis pour rien ». Pourtant, que de fois sommes-nous venus vous montrer le chemin ! Que de fois vous avons-nous montré la Lumière et montré le précipice. Toutes ces personnes que je vous ai présentées le savent au fond d’elles-mêmes, mais elles avaient soif d’expérimenter de nouveaux plaisirs et de nouvelles passions. Elles avaient soif d’être honorées et admirées. Elles avaient soif de régner sur le monde. Alors, elles ont été prises dans le courant, absorbées… Vous vous demandez comment, dans ces conditions, l’Âge d’Or peut venir ? Supposez que vous soyez une plante qui vienne d’être un peu secouée par une tornade, une plante un peu tordue, un peu déracinée, supposez que cette plante ait comme vous le libre-arbitre et qu’elle ait la possibilité de prier. Que demanderait-elle ? Elle demanderait peut-être un tuteur, ou peut-être un meilleur enracinement dans la terre. Mais vous, qui avez cette conscience et qui avez ce libre-arbitre, pourquoi ne demandez-vous pas l’harmonie entre ce qui est matériel et ce qui est spirituel, pourquoi ne demandez-vous pas l’unité entre le Ciel et la Terre, pourquoi ne demandez-vous pas la paix dans le cœur de ceux qui souffrent ? Le jour vient où vous allez tous être amenés à faire cette demande. Vous prierez même les Seigneurs du karma pour qu’ils vous limitent, pour qu’ils vous restreignent et vous empêchent ainsi de vous laisser de nouveau absorber. Dès que vous aurez cette sagesse de demander : « Seigneur, force-moi à demeurer dans les limites que Tu as tracées pour moi avec Ton Amour », ce sera le début de votre nouvel Âge d’Or. Faites-le maintenant et ne vous inquiétez pas du sentiment d’impuissance que vous éprouvez face à l’engrenage des événements auxquels vous êtes tous confrontés. Même si vous ne réussissez pas à arrêter le moteur du bateau sur lequel vous êtes embarqués, il s’arrêtera de lui-même dès qu’il sera tombé dans le précipice ! Bien sûr, le moteur sera fichu, et il vous faudra descendre du bateau, il vous faudra trouver des bâtons, et il vous faudra ramer avec ces bâtons pour vous éloigner des eaux en furie. Mais est-ce vraiment si terrible ? L’Âge d’Or ne viendra que lorsque vous aurez plongé dans l’abîme et bu la tasse ! Vous réaliserez alors que tous vos progrès scientifiques, que toutes vos avancées technologiques, que toutes vos théories métaphysiques, que tout cela était vain. Ce n’était pas cela qu’il fallait trouver, ce n’était pas cela la pierre précieuse, ce n’était pas cela la pierre philosophale, ce n’était que du toc ! c’est ce que vous êtes en train de découvrir petit à petit : vous êtes petit à petit en train de perdre vos illusions. Chacun devra les perdre jusqu’à la dernière, et c’est seulement lorsque vous aurez renoncé à toute coquetterie mentale, lorsque vous aurez compris que les passions sont vaines, épuisantes, destructrices et éphémères, que vous serez à même de découvrir le véritable joyau, la pure merveille, la perle d’Amour qui se cache dans votre cœur. Ne vous laissez donc plus emporter par les passions, car elles vont essayer d’emporter votre âme au cours des ultimes années de l’Ancien Monde. Soyez à la recherche de la vérité, de la tolérance, faites des efforts, continuez à faire des efforts. Chaque effort que fait un homme ou une femme durant sa vieillesse compte pour la fondation, la structure de son incarnation suivante. Chaque effort que font les hommes et les femmes aujourd’hui, à la veille de la mort de la civilisation qui les a portés, compte pour la fondation de l’Âge d’Or. Dans la vieillesse, on acquiert une tendance à s’accrocher à ses habitudes ; il y en a de bonnes, mais il y en a de mauvaises. Plus les années passent, plus les habitudes deviennent puissantes. Ces habitudes sont comme des ruisseaux, elles se transforment peu à peu en torrents puis en rivières impétueuses qui entraînent l’humanité vers les précipices et la chute. Réfléchissez-y, prenez le temps de faire le tri entre vos bonnes et mauvaises habitudes, faites-le à votre rythme, mais gardez en permanence la conscience du but à atteindre : en délogeant progressivement vos mauvaise habitudes, en enracinant durablement les bonnes, vous travaillez à l’avènement de l’Âge d’Or. L’époque que vous traversez est une étape difficile. Aussi vos Guides se montrent-ils plus exigeants. Il en va de l’intérêt de tous et de chacun. Quels sont ceux qui sont aujourd’hui les plus vulnérables ? Quels sont ceux qui s’exposent le plus à la noyade dans ces courants tumultueux que je viens d’évoquer ? vous serez peut-être étonnés, mais ce sont ceux qui manifestent la plus grande indifférence. Cela vous semble paradoxal, n’est-ce pas ? pourquoi ceux-là ? Ce sont eux qui seront emportés les premiers, tout simplement parce qu’ils ne réfléchissent pas ! Ils réfléchissent à leurs vacances, à leur maîtresse, à leur carrière, à leur compte en banque, mais les choses importantes, ils n’y réfléchissent jamais ; ils sont indifférents à l’essentiel. Alors, puisqu’ils refusent de réfléchir, ils vont être plongés dans un bain émotionnel tellement puissant qu’ils seront obligés de réagir. C’est confortable, n’est-ce pas, l’indifférence ! Mais lorsque les événements vont venir, lorsque les éléments se déchaîneront sur cette planète, qui pourra rester indifférent ? Ne perdez plus de temps, je vous en conjure, cessez de vous abriter derrière une fausse notion de la justice. Qui est juste ? Dieu seul est juste. Et comme Dieu est juste, votre vie est juste, votre décadence est juste, votre précipitation dans l’abîme est juste. Mais votre cri de détresse sera juste et votre renaissance elle aussi sera juste, aussi juste que vos illusions, vos désillusions et vos souffrances l’ont été. Il fallait un levain à vos consciences. Vos illusions ont été ce levain. En tant que mortels, vous subissez des guerres, des fléaux, des catastrophes. Parfois vous mourez un peu plus vite, parfois un peu moins vite … La belle affaire ! Vous passez vos vies à avoir peur d’événements qui, la plupart du temps, n’arrivent jamais et quand ils se produisent, quand vient enfin le moment de la mort, vous avez encore peur. Mais cette peur est courte et relative, elle se focalise sur un minuscule aspect de votre existence. Vous n’avez pas à avoir peur, ne craignez pas, ne vous révoltez pas contre les situations que vous avez vous-même fabriquées. Demandez simplement notre aide et faites-nous confiance ! Nous n’exigeons pas de vous que vous vous aplatissiez aveuglément devant un Être absolu qui agirait en fonction de critères arbitraires. Faites humblement l’inventaire de toutes ces choses que vous avez consommées ou créées ou transportées ou fabriquées depuis des éons, et qui n’étaient pas bonnes. Essayez de projeter une lumière sur toutes vos erreurs du passé, sur votre vie présente, sur vos erreurs collectives, sur votre histoire pleine de sang, nourrie de dogmes erronés et d’oppression. Vous ne pourrez atteindre le nouvel Âge d’Or que lorsque vous aurez visualisé sereinement, puis admis et répertorié toutes vos erreurs du passé. Pourquoi ne vous asseyez-vous pas dans un endroit tranquille et ne demandez-vous pas simplement au Seigneur de vous montrer le chemin, de guider vos pensées, vos projets, votre travail et de ne plus permettre ces déviations, ces tricheries en cours de route. Quand vous dites : « Seigneur, garde-moi sur le droit chemin. » c’est une façon de demander le nouvel Âge d’Or. Mais il y a bien d’autres façons. Vous pouvez, par exemple, vous asseoir calmement et demander intérieurement quelle est la meilleure façon pour vous d’être heureux et de rayonner le bonheur autour de vous. Si vous avez une âme d’artiste, si vous êtes chanteur, pourquoi ne pas demander : « Seigneur, inspire-moi une nouvelle chanson, pour que je la chante, et qu’ainsi le bonheur s’installe en moi et se répande autour de moi. Peu importe qu’il pleuve, qu’il neige ou qu’il vente, peu importe que je sois un peu triste ou que j’aie mal aux pieds, cela ne fait rien, inspire-moi cette chanson pour que je puisse la chanter. » Alors les choses pourront s’accomplir et ensemble nous écrirons la nouvelle page du Grand Livre. L’Âge d’Or, c’est quand l’être humain arrive à réaliser ce qu’il y a de plus profond en lui-même, au plus profond de son cœur, tout en maintenant sa pensée orientée vers la Lumière. À ce moment-là, il est forcément avec nous. Nous sommes forcément avec lui, et alors, il devient joyeux comme un petit pinson. Et le monde entier aime et apprécie sa chanson. Être un petit pinson, cela veut dire être une petite particule de la Lumière divine. Et les vents puissants qui tourbillonnent actuellement autour de la Terre ne pourront pas l’éteindre. Et cette Lumière chassera les Ténèbres de la Terre. » POST-SCRIPTUM « Il va nous falloir à tous beaucoup de courage. Le courage, comme l’étymologie de ce mot l’indique, vient du cœur. Tant de paroles ont déjà été dites…et sont restées lettres mortes…. L’école est bientôt finie. Ce n’est désormais qu’à travers les événements qui nous frapperont directement, que nous pourrons aller au-delà de nous-mêmes. » Hermeline & Paul Bloemen
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